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EXTREMEMENT CHOQUANT!
RHÔNE. Meurtre de Marine Boisseranc : la justice a ordonné la destruction de scellés
Chazay-d’Azergues. La justice a décidé de ne pas conserver les ADN de 158 personnes prélevés après l’assassinat de la jeune étudiante en octobre 2005.
C’est un courrier émanant du tribunal de grande instance de Lyon qui remonte au 17 juin. On y apprend que le juge d’instruction en charge de l’assassinat de Marine Boisseranc le 11 octobre 2005 à Chazay-d’Azergues, a pris une ordonnance de destruction d’une partie des scellés. Motif : « Les objets ne présentent plus aucun intérêt pour la poursuite de l’information en cours et leur conservation n’apparaît plus utile […] ».
De quels scellés s’agit-il ? Pas de ceux bien sûr saisis sur la scène de crime. Marine, 20 ans, avait été tuée de douze coups de couteau dans la maison familiale. Selon la liste que nous avons pu consulter, il s’agit de prélèvements ADN effectués sur 158 personnes gravitant autour de l’enquête. La conservation de ces scellés biologiques qui ont été exploités, ne se justifiait donc plus pour la justice.
Pour la famille de la jeune étudiante, cette décision symbolique est inacceptable. « Pour eux, cela veut dire que la justice baisse les bras. Ils craignent que cette ordonnance soit l’antichambre du non-lieu », commente Me Gilles Portejoie, l’avocat d’Eric Boisseranc. Etonnement également de Me Thierry Dumoulin, le conseil de la mère de Marine : « Ils commencent déjà à détruire des scellés alors qu’on avait demandé de nouvelles analyses ADN qu’on nous a refusées ! ». Les parties civiles ont fait appel.
Est-ce le signe qu’une première fenêtre se ferme sur ce dossier vieux de bientôt dix ans ? C’est ce que craint Eric Boisseranc à qui le juge avait confié en début d’année que l’enquête allait être clôturée, toutes les investigations ayant été effectuées.
A. D.
http://www.leprogres.fr/beaujolais/2015 ... de-scelles
RHÔNE. Meurtre de Marine Boisseranc : la justice a ordonné la destruction de scellés
Chazay-d’Azergues. La justice a décidé de ne pas conserver les ADN de 158 personnes prélevés après l’assassinat de la jeune étudiante en octobre 2005.
C’est un courrier émanant du tribunal de grande instance de Lyon qui remonte au 17 juin. On y apprend que le juge d’instruction en charge de l’assassinat de Marine Boisseranc le 11 octobre 2005 à Chazay-d’Azergues, a pris une ordonnance de destruction d’une partie des scellés. Motif : « Les objets ne présentent plus aucun intérêt pour la poursuite de l’information en cours et leur conservation n’apparaît plus utile […] ».
De quels scellés s’agit-il ? Pas de ceux bien sûr saisis sur la scène de crime. Marine, 20 ans, avait été tuée de douze coups de couteau dans la maison familiale. Selon la liste que nous avons pu consulter, il s’agit de prélèvements ADN effectués sur 158 personnes gravitant autour de l’enquête. La conservation de ces scellés biologiques qui ont été exploités, ne se justifiait donc plus pour la justice.
Pour la famille de la jeune étudiante, cette décision symbolique est inacceptable. « Pour eux, cela veut dire que la justice baisse les bras. Ils craignent que cette ordonnance soit l’antichambre du non-lieu », commente Me Gilles Portejoie, l’avocat d’Eric Boisseranc. Etonnement également de Me Thierry Dumoulin, le conseil de la mère de Marine : « Ils commencent déjà à détruire des scellés alors qu’on avait demandé de nouvelles analyses ADN qu’on nous a refusées ! ». Les parties civiles ont fait appel.
Est-ce le signe qu’une première fenêtre se ferme sur ce dossier vieux de bientôt dix ans ? C’est ce que craint Eric Boisseranc à qui le juge avait confié en début d’année que l’enquête allait être clôturée, toutes les investigations ayant été effectuées.
A. D.
http://www.leprogres.fr/beaujolais/2015 ... de-scelles